Ce n’est pas la première fois qu’une fille participe au championnat masculin de football lycéen. Mais cette fois ci le NY Times s’en est mêlé et la news a fait très vite le tour du monde. Le publique est en délire quand elle fait sa première entrée sur le terrain.
Son coach la soutien totalement. Du coup ses coéquipiers n’affichent que du respect, de la sympathie et de l’attention pour elle. On croirait rêver quand on connait le traitement que la presse et le professionnels réservent au rugby féminin. Comme quand Bernard Laporte (entraîneur du Stade Français/CASG) disait il n’y a pas longtemps : "Je crois que quand les hommes vont voir des matches féminins, c’est pour rigoler, et voir si les joueuses vont se crêper le chignon. Ca ne me plaît pas, je ne trouve pas cela beau, ces filles qui cherchent à se faire mal ainsi. Il n’y a pas d’engagement, pas d’intensité. En bref, je n’aime pas, même si je conçois parfaitement qu’elles puissent avoir envie de jouer".
Malgré les quelques problèmes logistiques, Erin DiMeglio, qui s’entraînait avant dans l’équipe lesbienne, contribue à enfoncer une nouvelle porte dans le périlleux chemin vers la mixité dans le sport.