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NO GRAVITY AU NOUVEAU LATINA

jeudi 24 mai 2012, par cha

Jeudi 31 mai, il faudra être au Nouveau Latina un peu avant 20h pour prendre son billet pour l’espace.

Le film documentaire ’No Gravity’ sera en projection et la réalisatrice, Silvia Casalino, sera présente pour répondre à toutes les questions.


« J’ai toujours voulu explorer des endroits inaccessibles et dangereux. Enfant, je rêvais d’aller dans l’espace. J’ai souvent entendu dire que c’était un métier d’hommes, qu’il ne fallait pas rêver. J’ai refusé ce déterminisme, je suis devenue ingénieur en aéronautique, j’ai construit des fusées, j’ai postulé pour être spationaute, j’ai commencé à m’entraîner et j’ai été refusée. Passée la première colère, j’ai cherché à comprendre pourquoi. » Silvia Casalino


’No gravity’, c’est un voyage d’une heure, pour mieux comprendre pourquoi quand on est une femme avec des années d’études derrière soi, des diplômes, du savoir faire, du courage, de la détermination, on a encore et toujours moins de chance qu’un homme de devenir astronaute.

Pourtant, comme dans tous les domaines, il y a des femmes qui ont marqué, qui marquent ou qui marqueront les mémoires et l’histoire, par leurs travaux et leurs exploits.

La réalisatrice, Silvia Casalino, elle même ingénieur au CNES (Centre Nationale d’Etudes Spatiales), est partie à la rencontre de ces femmes qui dans le milieu très masculin de l’aérospatiale, ont contribué, chacune dans leur spécialité, à construire l’histoire des fusées.

De la Russie au Etats Unis, en passant par l’Allemagne et la France, on découvre des femmes incroyables qui nous racontent leur propre vécu, leur parcours, à travers des récits passionnants. On découvre le concept du cyborg de Donna Haraway ou l’incroyable histoire de Laika, première chienne à être partie sur la lune.

La réalisatrice, féministe et queer, parle aussi dans son film de sa propre histoire en tant qu’ingénieur et de ses rêves d’enfant. Le documentaire devient alors fiction, et inversement, alliant images d’archive, interviews et séances d’entrainement.

Pendant 1 heure, on apprend beaucoup, on ri parfois, et puis on pleure aussi un peu. Mais pas de tristesse. Des larmes d’émotions, parce que c’est beau et que le discours de ces femmes, il fait rêver. Parce que nous sommes capables de choses extraordinaires, et c’est ce que nous montre ce film.

En sortant de la séance, on a le sentiment d’être plus forte. On flotte comme en apesanteur et on se prend à s’imaginer à bord de la prochaine fusée en partance pour l’espace. Puis on repense à tous les tests qu’il faut passer au préalable, surtout celui du tourniquet qui fait mal au cœur, et on se dit que finalement un billet d’accès à la base de lancement de fusée de Kourou en Guyane, ce serait déjà le top !


NO GRAVITY projection et rencontre avec la réalisatrice

Jeudi 31 Mai à 20

Le Nouveau Latina

20, rue du Temple

75004 Paris

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