Chose promise, chose due.
Nous étions donc jeudi à la What’s gouine on.
Arrivée 22h, le bar est déjà bien rempli.
Le lieu, les Disquaires, est en réalité plutôt pas mal pour ce genre de soirée. Assez grand pour éviter la meuf que vous ne voulez pas voir et assez petit pour qu’elle finisse par vous tomber dessus. Un espace fumeur qui ressemble à une terrasse mais qui serait fermée, où il fait donc froid mais pas trop enfumée. Les responsables du lieu sont sympa et on arrive même à rire avec le mec qui fait l’entrée malgré sa facheuse tendance à vouloir nous entasser dans le fond du coin fumeur, alors qu’on est 6 dans un espace qui pourrait en contenir 20. Mais dit avec le sourire, finalement ça passe !
Début de soirée plutot Hip-Hop avec Kill Kill Romeo qui fait bouger le Dance floor avec des bons vieux tubes comme on les aime, "Le rap c’était mieux avant".
Dans un coin, Mélo tient son stand de Badges KRU, j’en remarque un "frite" qui me fait bien marrer. je repasserai plus tard.
La bière coule à flot et le bar est un peu assailli par toute une horde de gouines assoiffées, il faut dire que le demi est à 3 € et comme l’entrée est gratuite, on hésite pas à se payer une deuxième tournée.
23h, c’est l’heure de pointe, on se bouscule et plus personne dans le coin fumeur....?? je me retourne vers les platines et...Louise de Ville est arrivée et joue le rôle de la mère Noël, tout s’explique. Elle s’éfeuille sur un chant de Noël typiquement Américain, et se retrouve très vite nue au milieu de la foule. C’est marrant comme on peut etre des grandes gueules et lorsqu’on se retrouve avec une fille nue devant nous qui nous souri en nous demandant si ca va au milieu d’une soirée, on est comme des cons. Elle est très forte pour ça Louise.
Après son show, elle s’est calée (encore denudée) près des toilettes pour regrouper ses affaires. C’est incroyable le nombre de filles qui voulait justement aller aux toilettes à ce moment là.
Je discute un peu avec Vaï qui me dit dans le désordre, que ce soir, il y a quand même plus de monde que d’habitude, qu’elle s’est achetée un super appareil photo (pas numérique) des années 90 sur E-bay et qu’il faut que j’arrette de faire ma caillera...je sors donc les mains de mes poches et m’en vais rejoindre mes potes sur la piste de danse. Je suis bien ce soir, j’ai envi de m’amuser. Elles aussi apparement, on est donc bien parti pour faire les dindes. C’est Rag qui a repris les platines. Electro. Ambiance détendue, les filles sont de sortie et on ne manque pas de guetter une éventuelle nouvelle jolie petite meuf qu’on aurait jamais vu auparavant. On retourne vite à nos blagues pourries après avoir scruté le terrain et décelé aucune target succeptible de nous plaire.
Passé minuit, faut pas déconner on est quand même en semaine, une première vague de départ. Denyse Juncutt reprendra les platines pour un public moins nombreux mais tout aussi chaud, parmi ses groupies habituelles.
Je m’apprête aussi à rentrer avec ma girl. On regroupe nos petites affaires, on dit au revoir et comme une soirée gouine n’est pas une vrai soirée sans son quota de drama-gouine, je me retrouve au milieu d’un truc pas possible auquel je n’arrive même pas à croire. Encore et toujours la même histoire de meufs, d’ex-meufs et de futures-ex, enfin la classique quoi.
On évite le pire, parce qu’on a plus 15 ans et qu’on va pas se battre pour une fille quand même. Sans rancune, je repars dans le froid polaire avec mon cadeau de Noël sur le scotter, et ma meuf me dit qu’au Moyen Age on aurait du faire une joute dans ce genre de situation...elle est marrante ma meuf, mais ça me fait pas rire.
Conclusion, j’ai passé une bonne soirée, j’ai pas dépensé trop d’argent, j’ai pu parler à plein de gens sans avoir à hurler et j’ai complètement oublié de repasser au stand KRU.
On reviendra.